faire sortir les passagers d un bateau
Accompagnéede son mari, Jean-Philippe, ils ont embarqué sur « Le Français » pour fêter leurs 25 ans de mariage. « On n’a pas hésité longtemps avant
Téléchargercette image : Les passagers sortir d'un bateau par une froide journée d'hiver, à l'embarcadère d'Eminönü à Istanbul. - HYYA52 depuis la bibliothèque d’Alamy parmi des millions de photos, illustrations et vecteurs en haute résolution.
Fournisseur: Croisières Baie de Gaspé Période d'ouverture : du 9 juin 2019 au 10 octobre 2019 Horaire et tarifs : Cliquez ici Téléphone : 418-892-5500 Voici un autre endroit où observer les baleines au Québec !. Rendez-vous dans le parc Forillon, et plus particulièrement dans la baie de Gaspé.. Le Narval III, la seule embarcation de la flotte, peut accueillir jusqu’à 47
Lecinq-mâts « Club Med 2 » fait escale à Bordeaux et au Verdon les 18 et 19 avril. Amoureux de bateaux et amateurs de la photographie, le voilier vous attend au port de Grattequina. Le Club Med est un spectaculaire navire à cinq-mâts de 187 mètres de long, comptant 221 membres d’équipage et 350 passagers. Ce vaisseau fête ses trente
Sonusage est d’abord essentiellement consacré au transport de passagers qui peuvent faire le tour du lac en 2 heures avec plusieurs escales. Sa capacité lui permet d’embarquer jusqu’à 700 passagers et des marchandises. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il sert de prison puis par la suite, c’est l’activité touristique qui lui permet d’être rentable. Le
nonton the walking dead season 11 episode 24 sub indo. Même si les compagnies de croisières prévoient un service complet à bord du navire pour que les passagers, adultes comme enfants, ne s’ennuient jamais, les escales sont des moments privilégiés pour découvrir une ville ou un pays. Comment s’organise une escale de croisière ? D’une durée moyenne de sept à huit heures, les escales sont des arrêts où chaque passager est libre de descendre ou non à terre afin de faire une visite de la ville étape. Après l’embarquement, les passagers peuvent réserver des excursions auprès des organisateurs présents à bord du bateau ou via une application. Celles-ci ne sont, en aucun cas, obligatoires et chacun décide s’il veut participer à une excursion, à cinq ou à aucune. À titre d’exemple, Costa Croisières propose des forfaits à prix réduits pour trois excursions au cours d’un voyage. Outre ces visites prévues par les compagnies, les passagers peuvent choisir d’organiser leur tour de la ville par eux-mêmes. Préparer ses visites lors des escales Quitter le confort de sa cabine et du navire, ça se prépare ! Quelques mois avant le voyage, des compagnies comme Costa ou MSC Croisières envoient des guides d’escales permettant à chaque passager de faire un repérage des pays qu’il veut découvrir. Pour que la croisière laisse les meilleurs souvenirs, un large choix d’excursions existe afin de satisfaire tous les goûts. Du simple tourisme dans la ville, à la dégustation des cuisines du monde en passant par des activités sportives, les passagers font la réservation d’une excursion à leur image. Le but des croisières, et des escales particulièrement, est la découverte d’un pays et de sa culture, mais il ne faut pas pour autant oublier la règle principale être au bateau à l’heure du départ. Excursion du bateau de croisière vs excursion individuelle Chacune de ces façons de vivre son escale offre des avantages et des inconvénients. Sortir du navire avec la compagnie offre aux voyageurs la certitude d’être à l’abri sur le pont du navire lors du départ. Ils bénéficient aussi d’un guide parlant la langue locale et d’une réservation pour les visites de musée ou de sites touristiques. À l’inverse, organiser soi-même son excursion permet plus de liberté dans les activités choisies, les croisières ont un programme limité qui peut ne pas convenir à tous. Cela est aussi avantageux par rapport au prix, les escales prévues par le bateau étant plutôt coûteuses du fait du service clé en main proposé. Les excursions individuelles s’adressent toutefois à ceux qui n’ont pas peur de sortir sans guide et qui sont prêts à démarcher les prestataires locaux. Ainsi, bien qu’il faille prendre des précautions à chaque sortie à terre, comme garder ses papiers sur soi et prévoir une certaine somme d’argent en cas de déconvenue, les escales font partie intégrante du voyage et sont une expérience qu’on ne peut vivre en restant à bord.
Entretien Liste de vérification d'avant le départ Cliquez ici pour télécharger cet article sous forme d'aide-mémoire imprimable. Vêtements de flottaison individuels VFI En vertu de la loi, pour chaque passager prenant place à bord d’une embarcation de plaisance, celle-ci doit être munie d’un vêtement de flottaison d’une taille adéquate homologué au Canada. Il peut s’agir de vêtements de flottaison individuels ou de gilets de sauvetage. Rappelez-vous que les coussins de sauvetage ne constituent pas un équipement de flottaison individuel approuvé, et ce, quel que soit le type d’embarcation. Recherchez un gilet de sauvetage ou un VFI portant une étiquette signalant qu’il a été approuvé par un ou plusieurs des organismes suivants Transports Canada, la Garde côtière canadienne, Pêches et Océans Canada. Signalisation sonore Une embarcation de plaisance de moins de 12 mètres de longueur doit être munie d’un dispositif de signalisation sonore si elle un tel appareil de fait pas déjà partie de son équipement d’origine. Le dispositif de signalisation sonore peut être un sifflet sans bille, une corne sonore à gaz comprimé ou une corne électrique. Une embarcation de plaisance de 12 mètres de longueur ou plus doit être dotée d’un sifflet monté à bord. Présence et état des feux Votre embarcation doit être dotée de tous les feux de navigation requis. Tous les feux de navigation doivent être en bon état de fonctionnement. Ayez une lampe de poche et des piles de rechange à bord. Signaux de détresse Assurez-vous que vos fusées de détresse sont faciles d’accès et entreposées dans un endroit frais et sec, par exemple, dans un contenant étanche. Transportez-les en tout temps, même si Transports Canada ne l’exige pas. Assurez-vous que les membres de l’équipage et les passagers savent où elles se trouvent et comment les utiliser de façon sécuritaire. Outils et pièces de rechange Apportez un coffre à outil de base comprenant les outils convenant à votre bateau. Apportez une boîte de pièces de rechange, dont un filtre à carburant, des ampoules électriques, des pièces de mât, des matériaux pour réparer des fissures à la coque, etc. Carburant et huile Faites le plein. Si vous ne pouvez pas le faire, ayez au moins assez de carburant pour disposer d’une marge de sécurité raisonnable sur le chemin du retour. Vérifiez les niveaux de l’huile à moteur et des liquides de refroidissement. Extincteurs d’incendie Ayez au moins un extincteur d’incendie et assurez-vous qu’il est accessible. Avant le départ, vérifiez si les supports sont sécuritaires et fonctionnels. Prenez le temps d’indiquer à l’équipage et aux passagers où se trouvent les extincteurs. Ventilation Qu’il s’agisse d’un bateau à moteur, d’un voilier à moteur auxiliaire ou d’une embarcation qui utilise du gaz pour le chauffage ou la cuisson, assurez-vous avant le départ que toutes les aires habitables sont bien ventilées. Si vous détectez une odeur de combustible avant d’activer les ventilateurs, faites fonctionner les ventilateurs durant plusieurs minutes et vérifiez si l’odeur persiste avant de partir. Si elle persiste, éteignez le moteur et mettez-vous à la recherche de la fuite. Cales Assurez-vous que les cales sont assez sèches et que les pompes ne fonctionnent pas excessivement. Nettoyez les cales de tout dégât d’huile ou autres déchets afin d’en éviter le refoulement par dessus bord. Prévisions météorologiques Vérifiez toujours les prévisions météorologiques avant de partir en bateau. Ayez une radio à bord afin de pouvoir suivre la météo. Entretien de la batterie Si vous disposez d’un système d’alimentation en série, assurez-vous de sélectionner la bonne batterie. Vérifiez si toute l’embarcation est bien alimentée en courant. Dotez-vous de batteries supplémentaires pour faire fonctionner les accessoires tels que votre radio portative, votre lampe de poche et vos appareils de navigation portatifs, etc. Si vos batteries sont rechargeables, assurez-vous de les avoir chargées. Conseils d’amarrage et d’ancrage Ayez au moins une ancre prête et accrochée à votre ligne d’amarre. Ayez au moins deux ou trois câbles d’amarrage additionnels en prévision de difficultés imprévues au quai. Faites un bon examen visuel des câbles afin de vérifier s’ils montrent des signes d’usure ou de frottement. Ayez à bord au moins deux défenses qui pourront servir, au besoin, à l’amarrage ou au remorquage. Réglementation et documents Gardez à bord votre preuve de propriété, votre Carte de conducteur d’embarcation de plaisance, votre permis de pêche, etc. Ayez les cartes des secteurs où vous comptez naviguer, peu importe votre connaissance préalable des lieux.
Vers 3h30 du matin samedi matin, les passagers du bateau de croisière Carnival Miracle ont été réveillés par une alerte indiquant que quelqu’un était tombé par-dessus bord. Les passagers étaient au milieu d’un voyage de trois jours entre le terminal de croisière de Long Beach et Ensenada. “Quelqu’un a perdu la vie, que ce soit par accident ou par acte criminel, je ne sais pas”, a déclaré Daniel Miranda, un pompier paramédical à bord du navire, selon Crumpe Los Angeles. Il y a une forte suspicion de jeu déloyal. » Le point de vente indique que de nombreux passagers craignent également que l’incident ne soit dû à un acte criminel, après que la femme est tombée du balcon du cinquième étage de sa cabine. Il y a 12 ponts sur le bateau de croisière Carnival Miracle. “Beaucoup de gens sont inquiets parce que c’est la vie de quelqu’un, et il est fort probable que cette personne ne sera pas retrouvée vivante”, a ajouté Miranda. Après plus de 31 heures de recherche, les garde-côtes ont interrompu leurs efforts dimanche. “Ils ont fait de leur mieux pour faire sortir les équipages sur de petits bateaux et secourir et lancer une recherche”, a déclaré Miranda. Selon la police, l’un des passagers d’un Carnival Miracle était tombé à la mer le 11 décembre 2021. Certains passagers soupçonnent un acte criminel. AP Photo/Becky Bohrer, Dossier À la suite de l’incident de samedi matin, Carnival a publié une déclaration. “Nous avons informé les invités de Carnival Miracle ce matin d’un incident par-dessus bord impliquant l’un de nos invités depuis le balcon de sa cabine”, ont-ils écrit. “Nos pensées vont à l’invité et à sa famille, et notre équipe de soins apporte son soutien.” Avec une capacité d’accueil de 2 100 personnes, Miranda a estimé qu’environ 1 100 personnes se trouvaient à bord du bateau de croisière au moment de l’incident. Les garde-côtes des États-Unis ont été aidés dans leurs recherches par la marine mexicaine.
Chapitre 4 Situations de détresse Les activités nautiques sont plus souvent qu'autrement des loisirs pour s'amuser, se détendre. Nous espérons donc que nous n'aurons jamais à faire face à des situations d'urgence en les pratiquant, d'où l'importance de la prévention. Mais la réalité demeure qu'en bateau, un incident fâcheux peut rapidement se transformer en tragédie si on ne sait pas comment y réagir. En tant qu'opérateur d'embarcation de plaisance, nous devons être conscient du fait que notre capacité de conduire un bateau peut être limitée par plusieurs facteurs extérieurs. Notre équilibre, notre coordination, nos réflexes, notre jugement, notre temps de réponse, notre vue et/ou notre audition sont tous affectés par un ou plusieurs de éléments suivants le mouvement du bateau, le soleil, les vagues, le vent, le son et l'alcool et les drogues. Un opérateur responsable et prudent réévalue donc sans cesse ses capacités de conduire le bateau en fonction des conditions existantes et prend les mesures appropriées afin d'assurer sa sécurité ainsi que celle de son embarcation, de ses passagers et des autres personnes partageant les eaux. D'ailleurs, il doit en tout temps s'écarter largement des nageurs et des propriétés; ajuster la vitesse de l'embarcation de façon à ce que la vague de départ et les vagues causées par le passage de l'embarcation ne causent pas de blessures aux personnes, d'érosion des berges ou de dommages aux propriétés; observer les dispositions du Règlement sur les abordages et; faire preuve de courtoisie et de bon sens de manière à ne pas créer de danger, de menace ou de tension ou d'irritant à soi-même, à autrui, à l'environnement ou à la faune. En adoptant de tels comportements, les risques d'abordages et de dangers sont beaucoup moins grands mais jamais éliminés; d'où l'importance de savoir comment y réagir. Nous examinerons donc dans cette partie certaines notions et pratiques à adopter au premier signe d'un problème. Défaillance du bateau Dès la première indication d'un problème avec l'embarcation, l'opérateur devrait immédiatement ajuster sa vitesse, voire même mouiller son bateau selon les circonstances, et enquêter sur ce problème. S'il lui est possible, il doit ensuite le corriger ou sinon utiliser ou montrer les signaux traduisant la détresse. Exemple d'un problème fuite ou envahissement d'eau dans la coque. D'où vient l'eau? Si possible, arrêter la fuite en utilisant le matériel ou outils de votre trousse d'urgence. Éliminer l'eau accumulée avec l'écope ou la pompe. Si la fuite n'est pas corrigée, utiliser les signaux de détresse. Personne per-dessus bord Il peut arriver qu'une personne tombe à l'eau et que selon les circonstances cela devienne une situation d'urgence. Dans de tels cas, il faut connaître et utiliser les moyens et équipements appropriés pour récupérer cette personne, tels que décrits ci-dessous Lancer à la personne une bouée de sauvetage ou ligne flottante et/ou lui tendre une rame ou la main. Manoeuvrer son embarcation afin de maintenir un contact visuel avec la personne pour éventuellement la récupérer. Bien sûr, toutes les personnes à bord devraient connaître ces moyens au cas où la personne qui est tombée à l'eau soit vous! Réagir en cas de chavirement, submersion, naufrage ou échouement S'il se produit un incident faisant en sorte que les personnes à bord se retrouvent par-dessus bord et qu'il est impossible de réembarquer dans le bateau, les personnes devraient tenter d'enfiler les vêtements de flottaison individuels ou gilets de sauvetage et rester à proximité du bateau si les circonstances le permettent. Dès que vous localisez ensuite les personnes qui se trouvaient à bord, utilisez immédiatement les signaux traduisant la détresse et le besoin de secours, selon le cas. Réagir en cas d'immersion en eau froide ou de refroidissement éolien Toute personne à bord d'une embarcation de plaisance devrait être familière avec l'hypothermie et comment y réagir. La température normale du corps humain est 37°C Toute chute de température du corps par soit l'immersion en eau froide ou une exposition à l'air froid dans des vêtements trempés ou encore une exposition prolongée à de basses températures se traduit par l'hypothermie. Les premiers signes sont des frissons et troubles d'élocution, et la personne est consciente mais repliée sur elle-même. Au stade intermédiaire le pouls devient lent et faible, la respiration lente, la victime manque de coordination, devient irrationnelle, confuse et endormie. À l'étape finale, le pouls et la respiration déjà faibles deviennent irréguliers ou absents. S'ensuit la perte de conscience et la mort. Dès les premiers signes, une intervention s'impose, telle que décrite ci-après retirer la personne de la source d'exposition au froid; mettre la personne dans un endroit sec; empêcher que le corps ne se refroidisse encore plus, réchauffer la personne doucement et lentement, et selon le cas remplacer les vêtements mouillés par des vêtements secs, envelopper la personne avec des couvertures, couvrir la personne d'une toile sèche, couvrir la tête et le cou de la personne, couvrir la personne d'un isolant et d'un pare-vapeur, réchauffer la personne avec des objets chauds et secs 40 à 45°C si la personne le demande, offrir une boisson tiède mais éviter de donner de l'alcool ou des stimulants chauds; éviter de frictionner ou de masser la surface du corps de la personne ou ses extrémités; et utiliser ou montrer des signaux traduisant la détresse et le besoin de secours, selon le cas. S'il est impossible de sortir de l'eau, certaines positions peuvent aider à prolonger la durée de survie en eau froide si l'on porte le VFI ou gilet de sauvetage 1. si possible, se hisser sur une épave flottante à proximité pour maintenir son corps le plus possible hors de l'eau car l'eau dissipe la chaleur du corps beaucoup plus rapidement que l'air; 2. dans l'eau, une personne seule peut adopter la position foetale en se tenant les bras serrés de chaque côté du torse et en ramenant les genoux près du torse. 3. En groupe, les personnes peuvent adopter la position du caucus en se serrant étroitement les uns contre les autres en protégeant les côtés de leur thorax, les bras se trouvant au milieu ou au bas du dos et les jambes emmêlées. Pour prévenir l'hypothermie en cas de submersion, certains vêtements offrent une protection additionnelle, tels combinaison de plongée étanche combinaison de plongée combinaison d'immersion combinaison de survie vêtement isothermique plusieurs épaisseurs minces de vêtements secs couche extérieure imperméable ou à l'épreuve du vent. Retour en haut
Télécharger l'article Télécharger l'article Pendant des siècles, la mer a fasciné l'esprit des marins et des aventuriers du monde entier. Dans son poème intitulé Sea Fever », John Masefield a affirmé que tout ce dont il a besoin pour se sentir comblé, c'est un grand voilier et une étoile pour le guider ». Entrer dans le monde de la voile est probablement difficile, mais cet article va vous guider à travers le flux et le reflux de l'univers nautique. Il va également vous aider à appareiller, mais avant de vous aventurer en mer, discutez avec un marin expérimenté et familiarisez-vous avec votre bateau. 1 Familiarisez-vous avec les différentes parties d'un voilier. Il est important de connaitre les différentes parties de votre voilier, à la fois pour des raisons de sécurité et aussi pour naviguer dans les meilleures conditions possible. Si vous ne réagissez pas correctement quand quelqu'un hurle soudain hissez le foc » ou attention à la bôme ! », vous risquez d'avoir de sérieux problèmes. Poulie ce terme désigne une roue montée sur un axe, dont la circonférence est évidée pour recevoir une corde ou une chaine. Bôme c'est un support horizontal sur lequel est fixée la grand-voile, la bôme est fixée au mât et se prolonge vers l'arrière. Pendant les changements de direction d'un voilier, faites attention au mouvement de la bôme. Vous pouvez recevoir un coup sur la tête, si vous vous trouvez sur sa trajectoire. Proue ce terme désigne l'avant du bateau. Quille de dérive il s'agit d'un aileron, généralement en fibre de verre. Sur certains bateaux, la dérive est pivotante autour d'un axe fixé à la partie inférieure de la quille. Elle contribue à équilibrer un voilier, quand il fait route. Taquet ce terme désigne une pièce à laquelle on amarre les cordages. Drisse ce terme désigne un cordage ou un câble en acier, qui sert à hisser ou à affaler une voile. Comme les écoutes, la drisse fait partie du gréement courant. Coque la coque forme le corps du bateau et comprend tout le volume sous le pont. Foc il s'agit d'une voile à l'avant du bateau. Le foc contribue à faire avancer le bateau plus rapidement. Génois c'est une voile d'avant dont la taille est plus grande que celle d'un foc. Quille c'est une pièce axiale de la partie inférieure de la coque d'un bateau. Elle empêche le bateau de glisser, on dit aussi de dériver » latéralement sous l'effet du vent. La quille stabilise le bateau. La quille contient le lest qui contribue à augmenter et à maintenir la stabilité du bateau, en contrecarrant les forces exercées sur les voiles plus il y a de lest, plus le bateau sera stable, mais aussi plus lourd et plus lent. Les quilles peuvent être de différentes formes [1] . Bout c'est un terme générique pour désigner les cordages. On en trouve partout sur un bateau. Mais, il y a une seule corde » à bord d'un voilier, celle de la cloche de quart. Grand-voile comme son nom l'indique, c'est la plus grande voile du bateau. Il s'agit de la voile qui est fixée à l'arrière du mât. Mât c'est une longue de pièce en bois ou en métal, dressée sur le pont d'un navire, destinée à supporter les voiles. Certains navires ont deux ou plusieurs mâts. Amarre il s'agit d'un cordage fixé à l'avant des petits bateaux, qui sert pour les amarrer à un quai ou à un autre bateau. Gouvernail il sert à diriger le bateau. Le gouvernail est mobile. Pour diriger le bateau dans la direction souhaitée, il suffit de tourner la roue du gouvernail ou de manœuvrer la barre. Écoutes ce sont des cordages qui servent à régler les voiles, les écoutes font partie du gréement courant. Foc ballon ou spinnaker c'est une grand-voile d'avant aux couleurs vives, elle est utilisée pour obtenir une vitesse importante et par vent arrière. Étais et haubans ce sont des cordages ou des câbles métalliques qui servent à arrimer ou à consolider un mât, même par vent très fort. Ils font partie du gréement dormant. Poupe ce terme désigne l'arrière du bateau. Barre franche c'est l'organe de commande du gouvernail. Elle est constituée d'une barre en bois ou en métal fixée au gouvernail. Barre d'arcasse elle fait partie de la charpente de la poupe. Elle est disposée perpendiculairement l'axe longitudinal du navire et correspond à son extrémité arrière. Roue il s'agit d'une roue qui sert à actionner le gouvernail pour diriger le bateau. Winch c'est un petit treuil à main constitué d'une poupée métallique manœuvrée par une manivelle ou un levier à cliquets. Il sert à rentrer les amarres ou à raidir un cordage. 2 Familiarisez-vous avec les différents types de voiliers. En général, si vous êtes un novice, vous n'allez probablement pas commander votre propre goélette immédiatement. Vous commencerez peut-être par naviguer à bord d'un cat-boat, un cotre ou un sloop. Catboat c'est un voilier à un mât et à une voile. Le mât est placé à l'avant du bateau. C'est souvent un petit bateau facilement manœuvrable par une ou deux personnes Cotre c'est un voilier dont le gréement se compose d'un mât, d'une grand-voile et d'au moins un foc et une trinquette. Ce bateau est facilement manœuvrable par un équipage peu nombreux. Sloop c'est un voilier avec un seul mât, comportant un foc et une grand-voile triangulaire gréement Marconi ou trapézoïdale gréement aurique. On rencontre ce type de bateau un peu partout et probablement c'est celui que vous imaginez lorsque vous pensez à un voilier. Sa taille peut varier et il est très performant lorsqu'il s'agit de remonter au vent. Ketch c'est un voilier doté de deux mâts, le grand mât et le mât d'artimon, ce dernier est implanté en avant de la mèche de gouvernail. Yawl c'est un voilier muni de deux mâts, le grand mât et le mât de tapecul. Il rappelle un peu le ketch avec cette différence que le mât de tapecul est de petite taille et se trouve à l'extrême arrière du bateau, derrière la mèche du gouvernail. Le rôle du tapecul consiste plus à équilibrer le bateau qu'à le propulser. goélette c'est un grand voilier portant deux ou plusieurs mâts. Le mât arrière a une longueur égale ou supérieure à celle du mât avant. Les goélettes ont été utilisées pour pêcher ou pour transporter des marchandises ou même en tant que navires de guerre. 3 Familiarisez-vous avec les termes courants utilisés à bord d'un voilier. En plus du vocabulaire se rapportant aux différentes parties du bateau, les marins utilisent certains termes lorsqu'ils naviguent ou quand ils se préparent pour prendre la mer. Souvenez-vous que bâbord » désigne la gauche et tribord » la droite. La couleur verte correspond au côté tribord et la couleur rouge au côté bâbord. Afin de vous rappeler du sens des mots bâbord et tribord, voici un mot qui vous permettra de les différencier batterie. Ba » se trouve à gauche du mot batterie, donc pensez immédiatement que bâbord correspond à la gauche. Tri » se trouve à droite du mot batterie, retenez que tribord correspond à la droite [2] . Bâbord c'est le côté gauche du bateau, lorsque vous regardez vers la proue, soit l'avant du bateau. Tribord c'est le côté droit du bateau, lorsque vous regardez vers la proue, soit l'avant du bateau. Au vent cette expression est utilisée pour situer un objet qui se trouve, par rapport à un navire, du côté d'où souffle le vent. Sous le vent cette expression est utilisée pour situer un objet qui se trouve, par rapport à un navire, dans la direction opposée à celle d'où le vent souffle. Virer de bord cette expression est utilisée à bord d'un voilier, lorsqu'on change de direction en faisant passer le vent d'un côté à l'autre de l'avant du bateau. Attention, pour éviter des problèmes, ne soyez pas sur la trajectoire du foc ou de la bôme pendant la manœuvre. Empanner c'est la manœuvre contraire de la précédente. Il s'agit de changer le côté duquel le voilier reçoit le vent en passant par le vent arrière. Cette manœuvre est plus délicate qu'un virement de bord, quand elle est effectuée par vent fort, car si la bôme est mal contrôlée, elle peut basculer violemment d'un bord à l'autre du bateau et faire des dégâts. Lofer ce terme est utilisé pour dire que l'axe longitudinal du bateau se rapproche du lit du vent. Les voiles commencent à faseyer et la vitesse du navire diminue. 4Apprenez la signification des bouées de navigation. Il est important de respecter les règles de balisage et de surveiller les bouées qui vous indiquent les zones sures de navigation. En Amérique du Nord, en quittant le port, vous devez laisser les bouées rouges à bâbord et les bouées vertes à tribord. Pour la plupart des autres régions du monde, en particulier l'Europe, c'est l'inverse. Publicité 1 Effectuer un contrôle visuel détaillé. Inspectez tout le gréement dormant, les câbles et les cordages qui soutiennent le mât, y compris les tendeurs et les goupilles de fixation du gréement à la coque. De nombreux voiliers ont démâté, car il leur manquait une goupille qui ne coute que de 15 centimes. Vérifiez les cordages du gréement courant, qui servent à hisser et à manœuvrer les voiles, à savoir les drisses et les écoutes. Assurez-vous que les cordages sont clairs et qu'ils ne sont ni enroulés, ni emmêlés ou bloqués par un obstacle quelconque et qu'ils sont tous amarrés à une bitte ou à un taquet par un nœud en huit ou un autre nœud d'arrêt, de façon à leur éviter de partir en tête de mât ou de se bloquer dans les poulies. Libérez tous les cordages de leurs taquets et de leurs treuils. Rien ne doit entraver le libre mouvement des cordages. À ce stade, vous devez être en mesure de les manœuvrer facilement, sans risque de les embrouiller. Si vous avez une balancine de bôme, il s'agit d'un cordage qui maintient la bôme en hauteur lorsque la voile est ferlée, choquez-la et laissez la bôme s'affaisser librement, puis tournez la balancine autour d'un taquet ou amarrez-la à un support. Attention à la bôme, elle est libre et pourrait vous heurter ou frapper l'un de vos équipiers, en lui causant une douleur sourde. Lorsque vous hisserez la grand-voile, la bôme retrouvera sa position normale à l'horizontale. Ensuite, assurez-vous que la barre est correctement installée et n'oubliez pas de contrôler le gouvernail. Maintenant, vous êtes prêt pour appareiller ! 2 Déterminer la direction du vent. Si votre bateau n'a pas de girouette au sommet du mât, par exemple un windex, attachez aux haubans, il s'agit des câbles qui soutiennent le mât, deux rubans d'une vieille cassette ou d'une cassette VHS ou un morceau de fil huilé faisant 25 cm de long. Ces accessoires vous montreront de quel côté souffle le vent. Certains marins trouvent que les rubans de cassettes sont trop sensibles pour cet usage. Si c'est votre avis aussi, essayez d'utiliser le ruban d'une cassette VHS ou un fil huilé. Fixez vos rubans de chaque côté du bateau, à environ 1,20 m du liston. Pour naviguer efficacement, vous aurez besoin de connaitre la direction apparente du vent. 3 Mettre le bateau bout au vent. L'idée est d'avoir le minimum de résistance au vent au moment de hisser la grand-voile. Dans cette position, la voile ne battra pas contre les haubans ou tout autre obstacle. Ce n'est pas toujours facile. Le bateau ne vire pas facilement, car il n'est pas en route, c'est-à-dire qu'il ne bouge pas. Faites de votre mieux, mais tenez-vous prêt à bien travailler cette manœuvre ! Si votre bateau est équipé d'un moteur, utilisez-le pour maintenir le bateau bout au vent pendant que vous hissez la voile. Voici une astuce très pratique si l'eau n'est pas profonde le long de votre quai ou s'il n'y a pas jetée, quittez le quai et jetez l'ancre à quelques encablures. Lorsque l'ancre crochera au fond, le bateau fera tête, puis se mettra automatiquement bout au vent ! Publicité 1 Fixer les voiles. Fixez les parties inférieures, c'est-à-dire la bordure de la grand-voile et celle du foc à leurs points d'attache, respectivement sur la bôme et sur la proue du navire. La fixation de l'arrière de la grand-voile se fait par le point d'écoute, à l'aide d'un bout appelé la bosse d'écoute. Pour raidir la bordure de la grand-voile, étarquez la bosse d'écoute, puis tournez-la autour de son taquet. Hissez la grand-voile en tirant sur sa drisse jusqu'au bout. La voile va battre ou faseyer, très fort pendant un petit moment, mais c'est normal. Notez qu'un battement excessif et répété réduit considérablement la durée de vie et la résistance de la voile. Le bord d'attaque de la voile ou guindant doit être suffisamment étarqué pour ne pas faire de plis, mais ne forcez pas trop sur la drisse, pour ne pas créer des plis verticaux dans la voile. Généralement, il y a un taquet au pied du mât pour amarrer les cordages. Tournez la drisse de grand-voile autour du taquet. Hissez le foc à l'aide de la drisse de foc ou une autre voile d'avant comme le génois, puis fixez la drisse. Les deux voiles vont faseyer librement. Notez que la grand-voile est toujours hissée en premier, parce qu'il est plus facile de mettre le bateau bout au vent à l'aide de cette voile. 2 Régler le cap et les voiles en fonction du vent. Un voilier ne peut pas faire route vent debout. Le secteur rouge de la figure ci-dessous représente les caps qu'un navire à voiles ne peut pas tenir pour avancer. Pour remonter au vent, un voilier doit maintenir un cap à environ 45 à 50 degrés du lit du vent et changer de route en virant de bord, c'est-à-dire en zigzaguant. Virez vers la gauche ou bâbord ou vers la droite, soit tribord, jusqu'à être à environ 90 degrés du lit du vent. Ce cap correspond à une allure appelée vent de travers. Bordez l'écoute de grand-voile et commencez le réglage pour placer la voile à environ 45 degrés par rapport à l'axe longitudinal du navire. Il est recommandé de mettre la grand-voile dans cette position pour régler le foc. Le navire va commencer à avancer et à s'incliner d'un côté ou giter, sous le vent. Une gite de plus de 20 degrés indique généralement que vous êtes en surpuissance. Relâcher l'écoute de la grand-voile momentanément, on dit choquer la grand-voile, pour réduire la gite jusqu'à 10 à 15 degrés et naviguer plus confortablement. 3 Régler les écoutes de foc. Lorsqu'il s'agit du réglage des voiles, on commence par les voiles d'avant. Un foc est muni de deux écoutes, une pour chaque bord du navire. Tirez sur l'écoute qui correspond au bord opposé à la direction du vent, le bord sous le vent. Il s'agit donc de l'écoute sous le vent, tandis que l'autre est appelée l'écoute au vent. Le foc va se gonfler en formant une poche, bordez la voile jusqu'au moment où le guidant s'arrête de faseyer. Continuez à tenir la barre ou la roue du gouvernail et maintenez votre cap ! 4 Réglez la grand-voile. Choquez la grand-voile jusqu'au moment où le guindant commence juste à faseyer, puis bordez-la doucement pour faire disparaitre le battement de la voile. Si vous n'avez pas changé de cap ou si le vent a gardé la même direction, cette allure est la meilleure pour régler les voiles. Si l'un des facteurs change, vous devez reprendre le réglage de la voilure en conséquence. Vous venez de faire votre entrée chez les marins et vous devrez apprendre à faire plusieurs choses à la fois ou en subir les conséquences. Publicité 1Observer le guidant de la grand-voile et du foc. Si le guidant commence à battre, vous pouvez choisir entre border la voile pour éliminer le battement ou agir sur la barre pour vous éloigner de la direction du vent et dans ce cas vous abattez. Lorsqu'une voile faseye, c'est signe que le bateau est remonté au vent au-delà de ce qui est permis par le réglage de la voile. Si vous laissez porter légèrement, c'est-à-dire éloignez l'axe du bateau du lit du vent, la voile va arrêter de faseyer. 2 Observer les indicateurs de vent ou penons. Si la direction d'où souffle le vent passe vers l'arrière du navire, cela signifie que votre puissance de propulsion a diminué. Pour y remédier, choquez la voile pour qu'elle soit perpendiculaire au vent. Vous devez constamment faire attention aux voiles, aux penons et au réglage des voiles, parce que la direction du vent change relativement rapidement. Lorsque le vent vient de l'arrière du travers, cela correspond aux allures portantes. Ce sont les allures les plus efficaces, car les voiles sont pleines et propulsent le navire en force. Lorsque le navire reçoit le vent par l'arrière, il semble courir avec le vent. Il s'agit de l'allure par vent arrière, qui n'est pas aussi efficace que les autres allures portantes, car le foc est masqué par la grand-voile, ce qui l'empêche de recevoir le vent pleinement. Lorsque vous naviguez par vent arrière, vous pouvez mettre le foc du côté opposé à celui de la grand-voile, pour lui permettre de recevoir le vent convenablement. Dans cette position, on dit que le foc est à contre ou que les voiles sont en ciseaux et vous devez tenir fermement la barre pour garder cette disposition de voilure. Pour faciliter le réglage du foc à bord de certains bateaux, on fixe un tangon » de foc à l'avant du mât et au point d'écoute de foc. À cette allure et compte tenu de la disposition des voiles, qui réduisent la visibilité vers l'avant, vous devez exercer une veille constante pour éviter les obstacles éventuels et les autres bateaux. Soyez prudents. Lorsque le bateau navigue par vent arrière, les voiles sont déployées latéralement au maximum et n'oubliez pas que le vent vient essentiellement de l'arrière, sa direction peut changer brusquement et entrainer un empannage fortuit, accompagné par le passage brutal de la bôme d'un côté à l'autre du bateau, avec les risques d'accident que cela représente pour vous et pour vos équipiers. Si vous avez une girouette installée au sommet du mât, ne prenez surtout pas un cap pour lequel la girouette est alignée avec l'orientation de la grand-voile, car dans ce cas le bateau se trouve dans le lit du vent et vous pouvez empanner brutalement sans le vouloir. Si cela se produit, vous risquez de recevoir un coup de bôme suffisamment fort pour vous assommer ou vous jeter hors du bateau ou par-dessus bord. Une bonne pratique consiste à installer une retenue de bôme, il s'agit d'un cordage de faible diamètre, qui est frappé sur la bôme et tourné autour d'un taquet sur le pont. La retenue de bôme sert à limiter la course de la bôme dans le cas d'un empannage accidentel. 3Venir au bon plein. Dans cette allure l'axe du navire fait un angle de 60° à 75° environ avec la direction du vent. À partir de l'allure portante précédente, mettez un peu de barre sous le vent pour rapprocher l'axe longitudinal du navire du lit du vent, on dit aussi remonter au vent. Pour atteindre le bon plein, vous devez border vos voiles, de façon à les rapprocher de l'axe longitudinal du navire. Cette allure correspond au bon plein, on dit aussi le débridé. Les voiles agissent à la manière d'une aile d'avion et le vent tire le bateau au lieu de le pousser. 4Venir au près. Continuez à remonter au vent en bordant les voiles au maximum, toutefois, le foc ne doit jamais toucher les barres de flèches du mât. Cette allure correspond au près, on dit aussi au plus près ou au près serré. Dans cette allure, l'axe du navire est à environ 45° à 60° du lit du vent. Vous vous amuserez bien en navigant de cette façon par une journée de grand vent ! 5 Louvoyer pour atteindre une destination. Naviguez au près, en prenant un cap aussi près que possible du lit du vent. Sur la plupart des voiliers, cela correspond à un angle de 45 degrés environ. Faites le plus possible de chemin selon l'espace disponible, ensuite virez de bord en choquant l'écoute de foc, puis larguez l'écoute du taquet ou du winch sur lequel elle était tournée. La grand-voile et la bôme vont venir dans le lit du vent. Ensuite, la grand-voile se mettra automatiquement de l'autre côté de l'axe longitudinal du navire. Vous devez étarquer rapidement l'écoute de foc du côté opposé, soit manuellement ou à l'aide du winch, avant de la tourner sur son taquet, laissez porter légèrement pour permettre à la grand-voile de se gonfler. Si la manœuvre est faite correctement, le bateau ne ralentira presque pas et vous reprendrez votre route au près dans l'autre sens. Par contre, si vous mettez beaucoup de temps pour border le foc, le bateau risque de se mettre en travers du vent, mais gardez votre sang-froid. Le bateau reprendra la bonne position dès qu'il aura acquis un peu de vitesse. Un autre scénario peut se produire, lorsque vous ne réussissez pas à franchir le lit du vent. Dans ce cas, le bateau s'arrête complètement ou même recule et on dit que le bateau est bout au vent, ce qui est gênant, mais chaque marin en a fait l'expérience et rares sont ceux qui sont disposés à l'admettre. Vous pouvez remédier à cette situation assez facilement, en effet, quand le bateau commencera à se déplacer vers l'arrière, vous pourrez gouverner à nouveau. Mettez le cap vers le point que vous voulez atteindre et bordez l'écoute de foc sous le vent, jusqu'à faire faseyer la voile. Sous l'effet du vent, la proue va franchir le lit du vent. Dès que vous avez fini votre virement de bord, larguez l'écoute au vent et étarquez celle qui se trouve sous le vent et vous revoilà en route. Lors des virements de bord, le bateau perd facilement de la vitesse. C'est pourquoi vous devez vous efforcer de faire cette manœuvre aussi rapidement et aussi calmement que possible. Continuez à louvoyer jusqu'à arriver à destination. 6 Prenez votre temps pendant votre apprentissage. Sachez qu'il est préférable d'apprendre par beau temps, par exemple entrainez-vous à réduire la voilure en prenant des ris. Plus tard, vous aurez besoin de le faire par gros temps, lorsque le bateau sera difficile à manier. Faites vos prises de ris suffisamment à l'avance, pour ne pas être pris au dépourvu ! Par temps calme, apprenez à faire face au chavirement de votre bateau et entrainez-vous à le redresser. Il est très important de savoir comment redresser un bateau en cas de chavirement. 7Naviguer en sécurité. Souvenez-vous que l'ancre et la chaine ou le câble de mouillage font partie de l'équipement de sécurité du bateau, ils peuvent servir à arrêter le bateau pour éviter un échouement ou même renflouer un bateau échoué. Publicité 1Affaler et ranger les voiles. Une fois que le bateau est arrivé à bon port, affalez vos voiles en choquant les drisses et les écoutes. Lorsque les voiles ne servent pas, vous devez les plier soigneusement et les ranger. Ceci est valable aussi pour le foc et la grand-voile. N'oubliez pas de retirer toutes les lattes de leurs goussets. Finissez de ferler la grand-voile, puis placez-la dans sa housse et amarrez le tout à la bôme avec des cordages ou des câbles élastiques. Ne pliez pas les voiles de la même façon à chaque fois, pour éviter la formation de plis permanents, qui ne disparaitront pas sous l'effet du vent. Ne rangez vos voiles que quand elles sont sèches et débarrassées de leur sel, car si vous les rangez quand elles sont encore humides, elles finiront par moisir [3] . 2Procéder au nettoyage d'usage. Amarrez les cordages aux taquets. Lovez soigneusement tous les cordages et amarrez-les avec des bouts, à l'écart des chemins de passage sur le pont. Lavez le pont à l'eau douce pour enlever le sel, en particulier si le pont est en tek, car le sel peut tacher le bois. Publicité Conseils Apprenez à déterminer la direction du vent en utilisant vos oreilles. Mettez-vous vent arrière, puis tournez lentement la tête de gauche à droite et vice-versa, jusqu'à égaliser » l'effet du vent au niveau de vos oreilles. Une fois que vous avez trouvé cette position, il vous devient facile de déterminer la direction du vent. Avec cette méthode, vous comprenez mieux le vent sans avoir à utiliser vos yeux. Si vous avez un moteur à bord, assurez-vous qu'il est en bon état et que vous savez comment l'utiliser. Cela est essentiel pour votre sécurité en mer, car un bon moteur vous évitera de nombreux ennuis. S'il y a un club de voile près de chez vous, vous pouvez participer à des régates, en tant qu'équipier bénévole. Vous apprendrez plus en une seule course, qu'en naviguant par vous-même pendant des années. S'il vous arrive un problème grave en mer, comme un coup de vent ou un homme à la mer, sachez que vous pouvez vous en sortir, en choquant les écoutes. Dans la plupart des cas, votre bateau stoppera. Familiarisez-vous autant que possible avec vos équipements de pont, même ceux que vous n'utilisez pas souvent. Cela vous rendra service quand vous serez en mer . La plupart des voiles ont des penons. Ce sont des rubans colorés fixés sur le bord d'attaque de la voile. Si votre voile est bien réglée, tous les penons pointeront vers l'arrière. Apprenez à reconnaitre les différents nuages et le type de temps qu'ils annoncent. Vous pouvez en savoir plus en consultant ce site internet. Avant de commencer, demandez à un marin expérimenté de vous montrer et de vous expliquer le fonctionnement du gréement courant et dormant de votre bateau. Familiarisez-vous avec la marée dans votre région, car dans certains endroits son effet sur le bateau est aussi important que celui du vent. Lisez un manuel de voile qui contient des informations détaillées sur la façon de conduire votre propre bateau. Pensez à faire votre première expérience de la voile en naviguant sur un plan d'eau intérieur ou dans une baie abritée. Choisissez une journée de beau temps, avec une brise venant du large et une bonne visibilité. Apprenez à faire au moins deux nœuds marins. Le nœud en huit est le nœud d'arrêt par excellence. Il sert à bloquer les cordages pour les empêcher de filer par un chaumard, une poulie ou de partir en tête de mat. Le nœud de chaise, aussi appelé nœud de bouline, est considéré comme étant le roi des nœuds ». Ce nœud est très fiable, il est facile à faire et à défaire même mouillé après tension. Il est employé notamment pour amarrer un bateau à terre à l'aide d'une aussière, passer une boucle dans une échelle, attacher une écoute sur une voile ou amarrer l'extrémité d'une bosse de ris à la bôme. Publicité Avertissements Avant de commencer à pratiquer ce sport, il est fortement recommandé d'avoir une bonne connaissance des termes maritimes, en particulier pour désigner les différentes parties d'un bateau et d'avoir lu attentivement des livres sur la voile et la conduite des voiliers. Pour les anglophones, voici quelques ouvrages qui vous seront très utiles The Complete Idiot's Guide to Sailing, Sailing for Dummies et Sailing the Annapolis Way par le capitaine Ernie Barta. Lorsque vous faites de la voile, votre vie peut dépendre de votre aptitude à anticiper et faire certaines choses à l'avance. Si vous attendez jusqu'au dernier moment, il peut être déjà trop tard ou très difficile de faire ce qu'il faut faire, pour garantir votre sécurité. Suivez votre intuition. Apprenez à utiliser la radio VHF marine. En cas d'urgence, un appel radio est généralement le moyen le plus rapide pour demander de l'aide. Vous pouvez utiliser votre téléphone cellulaire, mais une radio VHF marine vous permet de communiquer beaucoup plus rapidement avec les navires qui naviguent à proximité, si vous avez besoin d'aide ou lorsque vous portez secours à un navire en difficulté. On dit souvent qu'il vaut mieux rester sur le quai, en souhaitant de partir en mer, que d'être en mer et souhaiter de rentrer au port. Ne laissez pas votre enthousiasme prendre le pas sur votre bon sens, surtout le jour où vous devez rester sagement au port. Le vent apparent, lorsque le navire est amarré à quai, peut devenir violent, une fois le navire sorti du port. Plusieurs novices et même des marins expérimentés ont eu des ennuis, parce qu'ils se sont aventurés en mer par gros temps. Tomber par-dessus bord est une affaire sérieuse, surtout si vous naviguez en solitaire. L'eau froide, les courants et les autres bateaux représentent de graves dangers, de plus, un bateau sous voile peut aller plus vite qu'on ne le pense. N'oubliez pas que le pont est haut par rapport au niveau de la mer, il s'agit du franc-bord et qu'il devient très difficile de remonter ou de hisser une personne à bord sans assistance. Lorsque vous naviguez de nuit, ayez toujours un feu stroboscopique de signalisation fixé sur votre l'épaule, pour faciliter la recherche et le sauvetage en cas de besoin. Publicité Éléments nécessaires Le port d'un gilet de sauvetage, aussi appelé vêtement de flottaison individuel VFI, est obligatoire pour tous les passagers, à bord de tous les bateaux. Ce vêtement est muni d'un sifflet sans roulette qui permet de signaler sa position, ce qui est une excellente idée ! Vous devez porter un VFI, lorsque vous êtes en mer. Si vos enfants naviguent avec vous, ils doivent porter un gilet de sauvetage à leur taille, même si le bateau est à quai. Indépendamment de sa longueur, chaque navire doit être muni du matériel de sécurité règlementaire. La liste inclut, en particulier l'ancre avec une ligne de longueur suffisante, des fusées éclairantes et d'autres équipements imposés par la règlementation. Vous devez respecter le règlement, car il vise à garantir votre sécurité en mer. Références À propos de ce wikiHow Résumé de l'articleXAvant de naviguer avec un voilier, effectuez une vérification visuelle minutieuse des câbles et des cordages qui soutiennent le mât. Ensuite, trouvez dans quelle direction le vent souffle. Pour cela regardez l'indicateur de vent en haut du mât, puis mettez le bateau bout au vent. Fixez les parties inférieures des voiles, c'est-à-dire la bordure de la grand-voile et celle du foc à leurs points d'attache, respectivement sur la bôme et sur la proue du navire. Réduisez le foc et la grand-voile, puis hissez en premier la grand-voile. Cette page a été consultée 54 391 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?
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