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ISLAM: Heures des prières à Grenoble pour le mois de juillet 2022. Vendredi 1 juil. Samedi 2 juil. Dimanche 3 juil. Lundi 4 juil. Mardi 5 juil. Mercredi 6 juil. Jeudi 7 juil. Vendredi 8 juil.
Lhoraire du Ramadan pour 2023 vous est publié en temps réel jour par jour étant donné que la date du début du Ramadhan 2023 est prévu du Jeudi 23 Mars 2023 au Jeudi 20 Avril 2023 au soir avec le 21 Avril comme jour de l'Aid el Fitr, aussi les horaires du Ramadan pour de nombreuses villes Algériennes, Marocaines, Tunisiennes, Africaines et Européennes y compris la France
1 En ce mardi 9 août, en pleine période de sécheresse, l’Éléphant de l’île de Nantes dispense généreusement ses ressources en eau sur le public surchauffé.
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nonton the walking dead season 11 episode 24 sub indo. - 20 H 16 MIS À JOUR LE 31/5/11 - 20 H 16synodeLes synodes ouvrent l’Eglise au débat démocratiqueLe diocèse de Versailles ouvre jeudi 2 juin son assemblée synodale 317 délégués laïcs vont se prononcer sur l’avenir de leur SIMON / CIRICLa cathédrale Saint-Louis aux couleurs du synode du diocèse de Versailles au moment de son ouverture, le 12 septembre consultation préalable a rencontré un succès inattendu, avec 24 000 participants et 3 141 propositions Yvelines sont à l’image de l’Église de France, où cet outil de participation des laïcs à la vie de l’Église connaît un engouement synodes romains sont des mini-concilesP. Dominique Barnerias Une tout autre figure de l’Eglise que celle à laquelle nous étions habitués»Thomas Bertaud reste prudent. Alors qu’il s’apprête à siéger trois jours, comme élu, à l’assemblée du synode de Versailles, ce cadre de 36 ans reconnaît, certes, que la consultation menée dans le diocèse a été remarquable », que les propositions de la base sont innovantes », après quatre mois de débats. Mais ce cahier synodal », d’une quarantaine de pages, sur lequel il va devoir se prononcer, n’a retenu qu’une infime partie des thèmes et lui semble au final bien classique et ecclésial ».Pour autant, pas question de bouder Pour une fois qu’on nous donne la parole ! » Le jeune homme a préparé soigneusement le thème sur lequel il doit plancher avec sa commission. Tout comme Isabelle Galiniée, mère de six enfants, qui a potassé son cahier synodal dans tous les sens » et lu consciencieusement les textes du Magistère proposés en 317 délégués laïcs qui, comme Isabelle et Thomas, vont passer leur week-end sur l’avenir du diocèse dans un exercice assez rare de démocratie participative, prennent leur charge au sérieux. C’est que, note Clémence Rouvier, théologienne et observatrice extérieure », la consultation lancée dans le diocèse a marché au-delà de toute attente » 24 000 personnes ont participé aux groupes synodaux et plus de 3 141 propositions concrètes ont été élaborées !DEPUIS LES PREMIERS TEMPS DE L’EGLISECertes, le diocèse des Yvelines, avec Versailles et Saint-Germain-en-Laye, est l’une des zones françaises où la pratique est la plus élevée. Mais c’est précisément en raison de cette richesse » en prêtres et en fidèles que l’on aurait pu s’attendre à une attitude consommatrice » des fidèles. Or, les catholiques des Yvelines ont massivement manifesté qu’ils souhaitaient prendre en main l’avenir de leur sont à l’image de l’Église de France, qui, depuis vingt ans, s’est emparée de l’outil synodal, avec une vigueur sans équivalent dans d’autres pays. Le synode, c’est la possibilité donnée à l’évêque de consulter son diocèse pour des décisions importantes. Elle existe depuis les premiers temps de l’Église. Mais elle a été profondément renouvelée depuis Vatican II autrefois, seuls les prêtres pouvaient siéger ; désormais, le Peuple de Dieu », donc les laïcs, est que le nouveau code de droit canonique de 1983 a introduit cette réforme, cela change tout plus de 50 synodes ont été organisés en France ! Un appétit pour cet outil de démocratie participative, que l’on ne retrouve – dans une moindre mesure – qu’en Italie et aux États-Unis. Certaines Églises, en Irlande ou en Belgique, n’en ont même jamais organisé. RÉVOLUTION SYNODALE »Arnaud Join-Lambert, théologien de l’université de Louvain, a fait le calcul environ un million de catholiques français auraient participé à une consultation synodale depuis 1983 ! Et 12 000 personnes auraient été déléguées, pour voter propositions et décrets synodaux… Bref, une révolution synodale », directement issue du concile, qui pourrait bien se révéler à terme aussi importante pour l’Église catholique que le changement synodes sont un bon moyen de prendre le pouls d’un diocèse. En cela, les 3 141 propositions de Versailles dessinent une Église de l’Ouest parisien différente des caricatures qu’on lui renvoie trop souvent demande de solidarité, de proximité, d’attention aux diverses souffrances, et notamment celles vécues au travail. Exigence, aussi, d’un langage plus accessible, de liturgies plus accueillantes. Tout comme une attention à la situation des divorcés remariés et à la place des femmes. Au fond, ces propositions disent la volonté de rester en prise avec la réalité du monde », tranche le P. Bruno Valentin, responsable de la synthèse. En revanche, la question de la messe dans sa forme extraordinaire forme ancienne occupe moins de 1 % des propositions…DANS QUE BUT ? Être consulté, c’est bien. Mais dans quel but ? Diacre dans le quartier populaire de Trappes, Alain Andrieux, 65 ans, délégué lui aussi, craint que la forte demande de solidarité concrète n’aboutisse pas, estimant que le cahier synodal est trop timide. Un décalage que l’on entend souvent lors des synodes, dont les résultats concrets semblent en deçà des espérances et de l’investissement. Car le synode est un acte de gouvernement » qui donne lieu à un vote et à la promulgation de décrets lire ci-contre. Mais encore faut-il s’entendre sur sa portée. D’abord, il ne concerne que ce qui relève du diocèse les questions de dogme et de discipline, comme le problème des divorcés remariés, ne sont pas de la responsabilité de l’évêque. D’autre part, l’évêque reste maître de son application. Certaines expériences ont ainsi donné lieu à de cuisants échecs, l’évêque refusant de promulguer les décisions votées, comme à Bordeaux, en 1993. À Orléans, en 1994, le texte final a paru bien court au vu de l’investissement engagé. À Châlons 2002-2003 ou Digne 1992-1994, les Actes ne contenaient aucun décret. Enfin, l’Église n’est pas une démocratie le synode vise à dégager un consensus, avec la règle des deux tiers, et non une majorité. UN PROCESSUS QUI PREND AU SÉRIEUX CE QU’EST L’ÉGLISE »Avec le recul, on commence à connaître les retombées concrètes de cet engouement synodal nouvelles organisations territoriales, créations de paroisses, mise en place de structures pour des besoins nouveaux. Dix ans après, note Arnaud Join-Lambert, la participation à un synode continue de marquer les catholiques d’un diocèse. C’est un processus qui prend au sérieux ce qu’est l’Église, assemblée du peuple de Dieu. Ceux qui n’ont rien donné sont souvent ceux qui étaient mal préparés. ». En ce sens, un synode est moins la réunion d’un organe local de décision qu’une démarche, qui fait prendre conscience à tous les catholiques de leurs responsabilités dans l’Église. Ce qui renvoie d’ailleurs à son étymologie marcher avec ».ISABELLE DE GAULMYN///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////Commentaire d'Hercule Il n'y a vraiment que le Journal La Croix pour se réjouir de l'existence et du fonctionnement actuel des qui connait un peu l'Eglise, je dirais que l'Eglise est une "démocratie" dirigée...Le problème n'est pas de se réjouir de l'existence des synodes mais surtout, après quelques années, dans mesurer les ce qui me concerne, je ne me réjouis pas du tout des résultats actuels, car dans ma vie, du fait de mes déplacements professionnels, j'ai vécu dans des diocèses au sortir d'un synode diocésain. J'y ai trouvé beaucoup de fantaisies de liturgie, de fonctionnement et de pratiques curieuses, juste pour plaire à certaines forces vives de l'Eglise, et en croyant que les vocations et les jeunes s'attirent et se découvrent par des jeux de séduction. Du jour au lendemain, on a supprimé quantité de messes pour se retrouver avec des messes concélébrées à trois ou quatre prêtres. Il manque aujourd'hui deux ou trois générations dans l'Eglise qui n'assistent plus aux offices et qui sont complètement dé-catéchisées, et l'on s'étonne de ne plus avoir de vocations. Nous assistons à la désertification spirituelle des campagnes et, les Evêques et leurs trésoriers s'étonnent aujourd'hui que le denier du culte ne rentre plus dans les caisses du diocèse. Bien souvent, les personnes âgées des campagnes n'ont plus que la télévision pour assister la messe. Elles n'ont plus accès aux sacrements et n'ont même pas droit à des messes d'enterrement, et l'on voit aujourd'hui ce phénomène s'étendre aux villes. Je crois qu'il faut empêcher que les synodes ne deviennent uniquement les accompagnateurs d'une Eglise moribonde, en situation d'enfouissement et de fin de vie, mais au contraire que les synodes redonnent aux diocèses leur caractère missionnaire, ce qui ne me semble pas encore être le cas actuellement...J'ai aujourd'hui la chance d'être dans un diocèse dont l'Evêque a la volonté de faire bouger les choses, de remettre la prière et l'adoration au coeur de l'Eglise, de susciter le retour des vocations... Je constate malheureusement que ses premiers adversaires qui traînent des pieds sont bien souvent certains de ses prêtres et des "bonnes femmes" qui avaient pris le pouvoir dans certaines paroisses...J'ai aussi été le témoin de mouvements d'Eglise dans lesquels certains responsables engagés et vieillissant s'étaient emparés du pouvoir sans partage, sans même respecter les statuts internes de ces mouvements qui les obligeaient à un renouvellement des charges de responsabilités, sous prétexte que les nouveaux candidats n'avaient pas été jugés capables de pouvoir assumer les charges et les charismes du mouvement. Ainsi, on a souvent "ligoté" l'Esprit-Saint en ne Lui laissant pas la possibilité d'un renouvellement interne, et en conduisant ces mouvements à une mort inéluctable.
La reine Marie-Antoinette est guillotinée le 16 octobre 1793dix mois après son mari, Louis XVI- Du trône à l'échafaud -La Révolution Française - Exécution de Marie-Antoinette Le procès expéditif de la reine 38 ans ne s'explique par aucun motif politique mais par la Terreur qui, de septembre 1793 à juillet 1794, jette un voile sanglant sur la temps de sa splendeur, Marie-Antoinette, fille de l'impératrice Marie-Thérèse, était surnommée avec dédain l'Autrichienne»Après la chute de la royauté, le 10 août 1792, elle est jetée en prison avec son mari, sa belle-soeur, Madame Élisabeth, et ses deux enfants, le Dauphin et Madame l'exécution du roi, elle est séparée de son petit Louis XVII 8 ans est confié à un cordonnier, le citoyen Simon, pour être élevé en domestique et en mourra peu après dans des conditions et légère du temps de sa splendeur, Marie-Antoinette témoigne de courage et de fermeté devant le Tribunal fait face avec dignité à d'infâmes accusations d'inceste sur la personne de son fils, présentées par le substitut du procureur général, Jacques public ne manque pas d'être ému par son apostrophe J'en appelle à toutes les mères...»Robespierre lui-même déplore ces accusations et ce procès qui affectent l'image de la 21 janvier 1815, les restes de Marie-Antoinette ont été transférés avec ceux de Louis XVI dans la basilique Saint-Denis, nécropole traditionnelle des rois de à la ConciergerieLe Procès La mort de la Reine 16 octobre 1793Après l'exécution du roi, Marie-Antoinette était demeurée au Temple avec ses deux enfants et sa belle-soeur fidèles ont tenté de les faire ravitaillement des prisonniers de Saint-Lazare - par Hubert Robert - Musée CarnavaletD'abord un officier municipal, nommé Toulan, Méridional au coeur chaud qui, muni d'un billet de la reine, entre en rapport avec Jarjayes et lui soumet un plan hasardeux. Des habits d'officiers municipaux seront cachés dans la Tour, la reine et Mme Elisabeth les revétiront le jour où Toulan sera de garde avec son collègue Lepitre, comme lui royaliste de faux lampiste viendra allumer les réverbères, les enfants déguisés lui seront remis, ils passeront pour les paraît d'abord Toulan fait pénétrer au Temple Jarjayes qui, ayant parlé a la reine, fournit les fonds se procure des voitures et des passeports; les fugitifs doivent gagner la Normandie puis l' Toulan est dénoncé a la Commune et le projet avorte. Marie-Antoinette pourrait s'enfuir seule, elle refuse, veut partager le sort de ses enfants L'intérét de mon fils est le seul qui me guide, écrit-elle secrètement a Jarjayes, et quelque bonheur que j'eusse éprouvé a étre hors d'ici, je ne peux pas consentir a me séparer de lui »Exécution de Marie-Antoinette - gravure populaireUne perquisition rigoureuse est pratiquée de nuit au Temple par derniers souvenirs sont soustraits aux efforts pour leur délivrance n'en continuent pas baron de Batz, singulier personnage au cerveau débordant d'idées, royaliste fougueux, financier sans vergogne, s'il n'a pu sauver Louis XVI le 21 janvier, n'a pas renoncé a sauver sa son tour, ce diable d'homme, aidé de l'officier municipal Mîchonis et d'un épicier appelé Cortey, capitaine dans la garde nationale, s'introduit au Temple, le jour où Michonis est de service a la princesses, revêtues de capotes d'uniforme, doivent sortir l'arme au bras avec le dauphin dans une patrouille conduite par onze heures du soir, le moment parait avertie par une lettre anonyme provenant sans doute des Tison, espions qu'elle a placés au Temple, la Commune envoie l'un de ses membres, le cordonnier simon, inviter Michonis a lui remettre ses pouvoirs et a se rendre à l'Hôtel de ne peut qu'obéir, Batz s'enfuit; une fois de plus le complot a baron de Batz - dessin anonyme - Musée CarnavaletLe 1er juillet, sur le bruit que Marie-Antoinette traite son fils en roi », le Comité de salut public décide que l'enfant sera séparé de sa Commissaires de la Commune procèdent aussitôt de nuit, a l' reine essaie de au lit de son fils, elle couvre de son corps l'enfant qui, effrayé, s' plaintes, ses larmes sont vaines; les municipaux la menacent d'employer la Tuez-moi donc ! crie la la fin, il lui faut Elisabeth et Madame Royale lèvent et habillent le petit par les commissaires, il est remis aux mains de simon que Chaumette lui a fait donner comme instituteur», et avec qui désormais il vivra a l'étage au-dessous, dans le logement jadis occupé par Louis mere ne l'apercevra plus que par une fente étroîte du mur, quand il montera avec son gardien pour se promener sur la terrasse de la temps en temps elle a de ses nouvelles par la charité de municipaux plus bienveillants...Louis XVII est séparé des siens et remis à Simon - d'après PelligriniLe 2 août, elle est conduite en fiacre du Temple a la Conciergerie où elle sera détenue jusqu'a sa mise en évite de voir sa belle-soeur et sa fille pour ne pas s' guichet, comme elle s'est heurtée le front assez rudement, un commissaire lui demande si elle s'est fait mal; elle le regarde avec un navrant sourire - Oh non, rien à présent ne peut plus me faire mal...A la Conciergerie, elle est amenée dans une pièce du rez-de-chaussée, sans cheminée, s'éclairant sur la cour des sur un lit de sangle, a peine abritée par un vieux paravent, elle est surveillée jour et nuit par deux exercice lui est refusé. Assise sur une chaise de paille, elle raccommode ses hardes ou tricote sans aiguille, a l'aide d'un - portrait du tempsDans cette agonie luit pourtant un dernier a promis un million a qui sauverait la aventurier qui parait être venu aux Tuileries le 20 juin pour défendre la famille royale, Gonsse de Rougeville, parvient, grâce encore a Michonis, a pénétrer dans la prison de Maries lui jette un oeillet qui cache dans ses pétales un papier y peut lire ces mots J'ai des hommes et de l'argent »Elle répond avec la pointe d'une épingle Je suis gardée à vue, je ne parle à personne; je me fie à vous; je viendrai »Le message est remis à Gilhert, l'un des deux gendarmes de garde, depuis quelque temps achetés. Rougeville reparaît le surlendemain avec Michonis et ils règlent avec la reine tout le détail de l'évasion, qui doit s'effectuer dans la nuit du 2 au 3 septembre. Les concierges Richard, la femme de journée Marie Harel sont dans le cordonnier Simon - croquis de Gabriel - Musée CarnavaletL'affaire est tout près de l'heure fixée, sans doute accompagnée de Michonis et Rougeville, la reine sort de son cachot, elle traverse la pièce où sont les gendarmes, pénètre dans la loge du concierge, passe par deux une grille à franchir et elle gagnera la cour du Mai, puis la sera libre...Hélas, à ce moment, pris de peur ou voulant faire payer plus cher sa complicité, Gilbert arrête la ses supplications, les promesses des deux sauveteurs, chuchotées dans la nuit, car le poste de garde est à deux pas, il se refuse obstinément à lui laisser passer la malheureuse voit s'effondrer ainsi sa dernière chance de et Rougeville s'esquivent et le gendarme reconduit la reine dans son cachot. Au moins pourrait-il se taire, mais de crainte que la tentative d'évasion ne s'ébruite, il prend les devants et dénonce pour n'être pas un rapport à son colonel, il révèle l'affaire de l'oeillet et met en cause Rougeville et de Marie-Antoinette - d'après BouillonLe prernier a pu fuir, mais Michonis est arrêté. Deux membres du Comité de sûreté générale, Amar et sevestre viennent interroger de questions, elle répond évasivement, attentive a ne rien dire qui puisse incriminer Richard sont chassés de la Conciergerie. Michonis, qui se défend bien, n'est d'abord condamné par le Tribunal révolutionnaire qu'a la détention jusqu'a la paix. Plus tard on le joindra aux Chemises rouges » et il sera compris dans la boucherie du 29 prairial."La veuve Capet" Marie-Antoinette à la Conciergerie - par Prieur - Musée CarnavaletAutour de la reine la sutveillance devient très l'a changée de cachot et transférée dans l'ancienne pharmacie, sombre et humide on en a renforcé les portes, aveuglé ou grillé les nouveau concierge Bault et sa femme traitent la prisonnière avec moins d'égards que leurs est assez mal ne laisse plus arriver juqu'a elle les fruits et les fidurs apportés par des femmes de la Halle, dont beaucoup n'ont cessé de lui témoigner un intérêt de Marie-Antoinette à son frère Leopold II, le 8 septembre 1791 - Archives nationalesAprès quelques semaines d'hésitations, le 3 octobre, Billaud-Varenne, au nom du Comité de salut public, fait donner l'ordre à Fouquier-Tinville d'entamer sa Commune va l'aider. Le maire Pache, le procureur Chaumette, son substitut Hébert et deux membres du conseil général se rendent au Temple et, abusant de l'ingénuité du petit prince, avec la complicité de son instituteur » simon, lui font signer un interrogatoire où il accuse sa mère de l'avoir l'avait-il au préalable enivré, comme on l'a prétendu?Il n'était point nécessaire. Simon, grossier et brutal, mais point méchant au fond, s'est rendu entièrement maître de l'esprit de l'enfant. s'il lui a appris des chansons et des mots orduriers, du moins ni lui, ni sa femme ne l'ont maltraité. Ils lui ont même témoigné de l' Simon ait servi Hébert dans cette machination immonde, suffit pourtant à le de la Halle - par David - Musée de LyonLe lendemain les mêmes individus, accompagnés de David, au nom du Comité de Sûreté générale, essaient d'obtenir une déclaration analogue de Madame Royale. La jeune fille proteste, indignée. Les misérables vont jusqu'à la confronter avec son frère, puis ils font subir la même épreuve à Mme Elisabeth. Ainsi préparé, le procès peut s'ouvrir. Le 14 octobre, à neuf heures du matin, Marie-Antoinette comparaît devant le Tribunal révolutionnaire. Au fond de la Grand'Chambre dénudée, théâtre naguère des lits de justice, sous les bustes de Brutus, Lepeletier et Marat, se tiennent le président Herman et les juges en habit et manteau noirs, cravate blanche, chapeau à plumes, avec au cou, accroché à un ruban tricolore, le médaillon, insigne de leurs cachot de la reine à la Conciergerie - gravure du tempsLes jurés occupent une estrade entre les fenêtres. Le public, où se trouvent bien des rocheteurs et des drôlesses, contenu par une sorte de bat-flanc, s'entasse face aux juges. Aux pieds de ceux-cl, s'accoudant à une table soutenue par des griffons, l'accusateur public Fouquier-Tinville remue des de Marie-Antoinette à Madame Elisabeth, écrite le 16 octobre 1793, à 4 heures et demi du matin - Bibliothèque NationaleAprès qu'Herman, beau garçon louchant sous ses plumes noires, a fait prêter serment aux jurés, dans sa robe de deuil, ses cheveux couverts d'un simple bonnet tuyauté qu'elle a arrangé elle-même, la reine pâlie par de continuelles pertes de sang, s'assied sur le fauteuil réservé aux accusés. Les deux défenseurs qui lui ont été assignés, Chauveau-Lagarde et Tronson-Ducoudray, se placent près d' Votre nom?- Marie-Antoinette de Lorraine d'Autriche, veuve de Louis Capet, ci-devant roi des Français...Dans sa travée la foule pousse un long soupir. La reine de Versailles est là, qui ramène sur ses épaules maigries un petit châle de laine noire. Dans sa misère elle garde de la hauteur, ou plutôt elle a revêtu comme une armure cet air séparé qui retranche des hommes et ne les laisse pas jouir de vos greffier d'une plate voix d'audience, lit l'acte d'accusation dressé par Fouquier-Tinville. Les témoins sont appelés sur la charette qui l'emmène à l'échafaud - croquis de David Le représentant Lecointre, qui commandait en second la garde nationale de Versailles aux 5 et 6 octobre, rend compte de l'orgie » des gardes du corps. Hébert accuse Marie-Antoinette d'avoir conspiré jusque dans sa prison. Il insiste sur la dépravation du petit Capet. Calme, elle écoute les mots de mensonge et d'ordure qui veulent la souiller et n'atteignent pas l'ourlet de sa robe. Pas un tressaillement, pas une rougeur. Dégoûté sans doute, le président Herman n'ose relever l'imputation d'immoralité. Un juré la rappelle - Citoyen président, je vous invite à vouloir bien observer à l'accusée qu'elle n'a pas répondu sur le fait dont a parlé le citoyen Hébert, à l'égard de ce qui s'est passé entre elle et son reine alors se lève et, le bras tendu vers l'auditoire, elle dit d'une voix plus haute et qui frappe les murs avant de frapper les coeurs - Si je n'ai pas répondu, c'est que la nature se refuse à répondre à une pareille question faite à une mère... J'en appelle à toutes celles qui peuvent se trouver de Marie-Antoinette à ses enfants, inscrit sur son livre de prière - Bibliothèque de Châlons-sur-MarneSans l'avoir cherché, elle a atteint le sublime. Le public frémit, crispé, palpitant, retourné. Herman, Fouquier et les juges se regardent. Hébert blémit et se tait. Les débats s'arrêtent un reprend l'interrogatoire sur la fuite à Varennes. La reine y répond avec mélancolie - Qui vous a fourni ou fait fournir la fameuse voiture dans laquelle vous êtes partie avec votre famille?- C'est un De quelle nation?- N'est-ce point Fersen, qui demeurait à Paris rue du Bac?- Oui...Il est trois heures. L'audience est suspendue jusqu'à cinq. La reine prend un bouillon et s'entetient avec ses défenseurs. Ils semblent croire que, faute de preuves, elle ne pourra être condamnée qu'à la ce cas, dit-elle, je ne crains que la reprise de l'audience parait ce Manuel qui a tant fait pour abattre la monarchie au 10 août, qui s'est rougi les mains en septembre mais s'est un peu racheté au p~ocès du roi. Il évite avec soin de charger l' Bailly, ancien maire de Paris, tiré de la Conciergerie où lui-même attend la mort, ne parle guère que de lui et de l'affaire du Champ-de-Mars. Une nommée Millot, domestique, déclare avoir entendu dire au ci-devant comte de Coigny que la reine avait fait passer deux cent millions à son frère l'Empereur ». Un nommé Labenette, journaliste, affirme que la veuve Capet, qui ne l'a jamais vu, a envoyé trois hommes pour l'assassiner... Passent ensuite les témoins de la Conciergerie, les concierges Richard, les gendarmes Dufresne et Gilbert. Ils déposent brièvement sur l'affaire de l'oeillet. Seul Gilbert insiste sur l'entente de la reine avec est onze heures du soir. Herman lève l'audience. Marie-Antoinette épuisée se met debout à grand' Je n'y vois plus, je n'en peux plus, dit-elle, je ne saurais dit encore J'ai soif. »Personne n'ose l'entendre. Enfin un officier de gendarmerie, plus courageux, lui apporte un verre d'eau. Elle le rèmercie seulement des yeux. Il lui offre ensuite le bras pour regagner son est reprise le lendemain, à la même heure que la veille. Le défilé des témoins recommence. L'amiral d'Estaing, qui n'a jamais aimé la reine, rend pourtant hommage à sa conduite au 5 octobre - J'ai entendu des conseillers de cour dire à l'accusée que le peuple de Paris allait arriver pour la massacrer et qu'il fallait qu'elle partît, à quoi elle a répondu avec un grand caractère Si les Parisiens viennent ici pour m'assassiner, c'est aux pieds de mon mari que je le serai, mais je ne fuirai pas. »Le greffier ouvre un petit paquet cacheté par la reine lors de son départ du Temple. Il contient de pauvres reliques, qu'il lui faut reconnaître Des cheveux...- Ils viennent, dit Marie-Antoinette, de mes enfants morts et vivants et de mon papier sur lequel sont des chiffres - C'est une table pour apprendre à compter à mon bague, un petit miroir, une miniature de Mme de Lamballe, un morceau de toile brodé d'un Sacré-Coeur...Fouquier-Tinville fait remarquer que beaucoup de conspirateurs portent ce signe l'ancien ministre de la Guerre La Tour du Pin, arrêté depuis le 31 août. Après s'être incliné devant Marie-Antoinette comme il l'eût fait à Versailles, il atteste qu'elle ne fut pour rien dans les massacres de question grave alors est L'accusée, à l'époque de votre ministère, ne vous a-t-elle pas engagé à lui remettre l'état exact de l'armée Oui, murmure La Tour du Vous a-t-elle dit quel usage elle voulait en faire?- N'était-ce point pour le faire passer au roi de Boheme et de Hongrie? demande Herman à l' répond avec adresse?- Comme cela était public, il n'était pas besoin que je lui en fasse passer l'état. Les papiers publics auraient pu assez l'en nul ne la croit, elle le sent. Il n'est guère niable qu'elle ait prévenu l'Autriche des dispositions de l'armée française. Un murmure hostile s'élève dans les rangs des spectateurs. La cause est entendue, le président n'insiste pas. Mais un peu plus tard une lâche déposition du Girondin détenu, Dufriche-Valazé, vient contirmer la révélation arrachée à La Tour du témoins de détail défilent encore à la barre. Sans grand intérêt, ils accusent les dépenses excessives de la cour, les accaparements de denrées faits pour écarter le peuple de la Révolution, les rapports des prisonniers du Temple avec leurs surveillants. La journée s'écoule ainsi. Michonis, interrogé de nouveau, dépose avec sang-froid. Il déclare ne pas connaître Rougeville, ne l'avoir amené à la Conciergerie qu'en badaud curieux. Il est simple, habile, assez digne. Aussi bien a-t-il fait le sacrifice de sa vie et se sait-il dans des griffes qui ne s'ouvriront cours de cette interminable audience, de nombreuses questions sont adressées à Marie-Antoinette. Sur sa prétendue collusion avec Bailly et La Fayette pour la fuite à Varennes, sur la soumission de Louis XVI à sa volonté, sur une lettre qu'elle aurait écrite à d'Affry Peut-on compter sur vos Suisses, feront-ils bonne contenance lorsqu'il en sera temps? » Sur une boîte d'or qu'en remerciement elle aurait remise à Toulan... Elle répond à tout, l'esprit présent, nie, ne se souvient pas, évite les paroles dangereuses. Sa nervosité ne se trahit que par le pianotement de ses doigts sur le bois de son fauteuil. Elle se défend pied à pied, patiente, la voix égale, comme si elle cherchait à fortifier le fil ténu de ses jours...Sans nourriture depuis le matin, il lui faut souvent, à la demande du président, se lever pour satisfaire l'assistance qui exige de la voir. Un instant, excédée, elle exhale cette plainte magnifique - Le peuple sera-t-il bientôt las de mes fatigues?Non, il faut longtemps aux hommes, quels qu'ils soient, pour se lasser de la peu avant minuit Herman avertit Chauveau-Lagarde et Tronson-Ducoudray- Sous un quart d'heure les débats finiront; préparez votre répondre à tant de chefs d'accusation, les avocats n'ont qu'un quart d'heure ! Tandis qu'ils se concertent à voix basse, le président demande à Marie-Antoinette - Ne vous reste-t-il plus rien à ajouter pour votre défense?La reine répond - Hier, je ne connaissais pas les témoins; j'ignorais ce qu'ils allaient déposer eh bien personne n'a articulé contre moi aucun fait positif. Je finis en observant que je n'étais que la femme de Louis XVI et qu'il fallait bien que je me conformasse à ses semble avoir encore confiance dans l'issue... Le plaidoyer, présenté avec adresse et courage par ses deux défenseurs, accroît peut-être cette suprême illusion. Ils sont écoutés en silence dans la salle éclairée par quelques bougies et dont les extrémités, les plafonds restent pleins de nuit. Ils se sont partagé la défense. Tronson-Ducoudray doit répondre à l'accusation de complicité avec les ennemis de l'intérieur; son confrère doit défendre la reine du chef d'intelligence avec l'étranger. Chauveau-Lagarde surtout parle avec noblesse Rien, dit-il en achevant, ne saurait égaler l'apparente gravité de l'accusation, si ce n'est peut-être la ridicule nullité des preuves..."Son confrère et lui seront arrêtés au sortir de l' couleur de résumer le procès, Herman prononce un nouveau et violent réquisitoire. Puis il énonce les questions soumises aux jurés, qui entrent en hommes chargés de rendre un si grave verdict en sont bien incapables. Nulle pensée haute, nulle idée générale n'atteindra jamais leurs cerveaux. Ils sont possédés par des passions étroites, dures et stériles. Pour savoir, pour comprendre, ils manquent du reste par trop de recul. A un siècle et demi de distance, est-il loisible à des Français dédaigneux des partis de se prononcer avec plus de chances d'équité sur un procès demeuré ouvert jusqu'à nous et qui, l'imagination et les sentiments aidant, n'est pas près de se clore ? On peut l'essayer dans l'unique intérêt de l' en conscience, Marie-Antoinette est coupable. Mais beaucoup moins des crimes qu'on lui impute que de fautes qui tiennent d'abord à son origine et à son tempérament. Son influence a été capitale - désastreuse - sur les événements. C'est elle qui en réalité a perdu la monarchie. Exécution de Marie-Antoinette - gravure de Monnet et HelmannAux heures critiques, devenue le vrai roi, elle ne s'est jamais montrée française et, adoptant la politique du pire, a combattu ou trahi tous ceux, Turgot comme Vergennes, Necker comme Mirabeau, La Fayette comme Barnave, qui s'étaient successivement dévoués à la royauté menacée. Ignorante et versatile, sans jugement, elle n'a jamais cessé, d'accord avec cet autre étranger, Fersen, de pratiquer un jeu double qui, ne tenant compte ni de l'évolution des idées, ni du conseil des circonstances, ni des intérêts du pays, a fini par révolter la torts sont lourds, mais avant tout vis-à-vis de la royauté et l'on comprend assez que des royalistes avertis et sincères n'aient jamais pu lui pardonner. Pour des républicains la question est tout autre. Ils devraient ~e pas oublier que sans la reine, la République n'eût pu être que devrait faire le jury dans ce matin d'automne 1793, s'il avait le moindre instinct de grandeur ou d'humanité, c'est, puisque Marie-Antoinette a déjà tant souffert, avec un tel courage, la renvoyer à Vienne comme certains l'ont proposé naguère à la Convention. Quelqu'un y a-t-il seulement pensé? Nous ne le saurons jamais. La délibération, tenue secrète, dure une heure, ce qui indique qu'il a dû se produire au moins 'une ébauche de enfin est Antoinette, dit Herman, voilà la déclaration du est unanime et affirmative sur toutes les questions. Fouquier-Tinville requiert alors la peine capitale. Marie-Antoinette ne peut réprimer un léger mouvement et reste un instant comme anéantie par la surprise ». Après avoir consulté les juges, le président annonce la condamnation. Il est quatre heures et demie du paraître voir ni entendre, en automate, la reine marche vers la porte de la salle. Devant la barrière qui la sépare des assistants elle relève la tête avec majesté » et sort d'un pas aussi libre, aussi léger que jadis, quand elle glissait sur les marqueteries de Trianon. Elle ne prononce pas un mot. Ramenée à la Conciergerie, elle mange un peu et demande de quoi elle écrit...Elle écrit, soulevée au - dessus d'elle-même par quelque main divine, un admirable adieu... Elle écrit à sa belle-soeur Elisabeth, qu'elle n'aimait guère jadis, dont la niaiserie bigote l'a rebutée, mais qu'elle estime, à qui aujourd'hui elle livre sa pensée dernière et confie ses enfants. Rien de plus simple, plus nu, que ces lignes qu'une larme parfois décolore et qu'on ne relira jamais sans avoir les yeux mouillés. C'est à vous, ma soeur, que j'écris pour la dernière fois. Je viens d'être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère. Comme lui innocente, j'espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments. J'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants... Que mon fils n'oublie jamais les derniers mots de son père, que je lui répète expressément qu'il ne cherche jamais à venger notre mort. »Maintenant cette phrase, si triste J'ai à vous parler d'une chose bien pénible à mon coeur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de peine. Pardonnez-lui, ma chère soeur. Pensez à l'âge qu'il a, et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu'on veut, et même ce qu'il ne comprend pas. »Elle, elle n'a pas à pardonner, elle est sa mère et elle l'aime. Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, celle ou ai ete élevée et que j'ai toujours professée; n'ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s'il existe encore des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop s'ils y entraient une fois, je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j'ai pu commettre depuis que j 'existe. »Et ceci qui sans doute s'adresse à Fersen J'avais des amis l'idée d'en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j 'emporte en moifrant. Qu'ils sachent du moins que, jusqu'à mon dernier moment, j'ai pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre soeur; puisse cette lettre vous arriver! Pensez toujours à moi. Je vous embrasse de tout mon coeur, ainsi que mes pauvres et chers enfants. Mon Dieu ! qu'il est déchirant de les quitter pour toujours ! Adieu, adieu, je ne vais plus m'occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre de mes actions, on m'amènera peut-être un prêtre; mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot et que je le traiterai comme un étranger. »Cependant le tambour bat le rappel dans les rues. La garde nationale entière est bientôt sur pied. La circulation des voitures est interrompue. Une foule immense se masse autour de la Conciergerie; le perron du Palais de Justice est couvert de curieux; des ouvriers, des gamins ont escaladé les toits...La reine s'habille soigneusement de blanc, jupon, camisole de piqué, fichu de mousseline unie, ses meilleures hardes. Des rubans noirs au bonnet, aux poignets pour marquer son coupe elle-même ses cheveux. Exténuée, transie, car il fait froid, elle s'étend ensuite sur sa paillasse et, les pieds enveloppés d'une couverture, s'endort pour peu d' est réveillée par l'entrée du curé constitutionnel de Saint-Landry, Girard, qui vient lui offrir ses services. Elle le remercie, n'accepte pas son ministère, mais consent à ce qu'il l'accompagne à l' onze heures elle est conduite au greffe. Sanson lui lie les mains derrière le dos. Puis, entre deux files de gendarmes, elle sort dans la cour. Devant l'ignoble tombereau aux roues crottées, au plancher boueux, attelé d'un cheval de labour, qui va la conduire à la place de la Révolution, la reine a un mouvement de recul. Quoi, pas même la décence du supplice du roi !Elle se résigne, monte et s'assied sur l'un des bancs, le prêtre à côté d'elle en habit civil. Sanson et son aide, tricorne à la main, gardent un maintien la voiture se met en marche, entre les haies serrées de gardes nationaux, la foule se tait. Les premières clameurs, les premières insultesne commencent que dans la rue Saint-Honoré. Immobile, la tête haute, les pommettes pourpres de fièvre, les yeux injectés de sang, les cils immobiles et roides, la reine semble un mannequin de cire. L'excès de souffrance l'a comme près de l'Oratoire, elle regarde un enfant dans les bras de sa mère qui lui envoie un baiser. Elle essaie de sourire. Dans ses habits blancs, adossée à la ridelle, tassée, petite, elle paraît temps est gris. Tressautant sur les pavés inégaux, la charrette chemine lentement dans le chenal creusé parmi la foule de plus en plus épaisse et qui place de la Révolution se hérisse de baionnettes. La terrasse des Tuileries est noire de badauds. La reine regarde un instant le jardin, puis détourne les yeux. Au pied de la guillotine, le tombereau s'arrête. La reine en descend, rapide, sans vouloir d'aide, et gravit le petit escalier de l'échafaud. Dans sa hâte, ayant marché sur le pied du bourreau, elle dit doucement Pardonnez-moi, monsieur.»D'elle-même elle se prête aux derniers préparatifs. A midi un quart le couperet tombe. Selon le rite révolutionnaire, sa tête, dont les paupières battent un instant, est présentée par Sanson au peuple qui crie Vive la République ! »Cette fois du moins, après tant d'angoisses, la reine de France est délivrée...Le même jour, mise à nu, elle est enfouie au cimetière de la Madeleine. La bière de la veuve Capet ne coûte que six livres à la nation. Jacques Nicolas Billaud-Varenne dit le Tigre », membre du Comité de Salut public, ...demande aux députés de la Convention de traduire Marie-Antoinette d'Autriche devant le Tribunal révolutionnaire. Les membres de la Convention votent le décret ordonnant que le "tribunal révolutionnaire s'occupera sans délai et sans interruption du jugement de la veuve Capet". Ce procès inique, où se mettra en évidence la monstruosité des accusateurs, notamment de Fouquier-Tinville, se terminera le 16 octobre par la condamnation sans appel et léxécution de la reine sur la guillotine.
Contact Christian Moreau La Roche sur Yon Temple, 28 rue Chanzy Nouveau - Été 2016 Tous les Dimanches du 3 juillet au 28 août - Culte à 11h00 !
L’ÉGLISE NOTRE-DAME Construite à la fin du XIXe dans le style néo-gothique sa façade est surmontée par un clocher-mur à une arche, support de la cloche. En bas, de part et d’autre sont accolées deux petites chapelles, l’une pour les fonts, l’autre pour le confessionnal. La nef unique est entourée de part et d’autre par un déambulatoire très étroit et bas qui court aussi derrière le chœur à trois pans. Tous les vitraux datent de la fin du XIXe. La tribune de la façade est occupée par un grand orgue des années 80. HORAIRES DE MESSES A NOTRE-DAME
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